Cette année aura marqué nos vies d'une empreinte indélébile. Elle restera à jamais gravée dans nos mémoires, un chapitre de notre histoire collective que nous transmettrons à nos descendants.
Je me permet de vous raconter l'histoire de Yaniv, cet entraîneur de football dont j'ai entendu parler ce matin dans un reportage d'Assaf Liberman. Victime d'un accident sportif, il s'est retrouvé immobilisé pendant plusieurs semaines, son pied enfermé dans un plâtre massif duquel on voyait sortir des vis et des barres de fer. Durant son conges de maladie, il s'est mis à fréquenter un café du quartier. À sa grande surprise, à chaque visite, son addition était déjà réglée. Les gens, le prenant pour un soldat blessé, voulaient ainsi exprimer leur solidarité. Depuis, Yaniv doit aller payer avant même de commander pour éviter tout malentendu....
Ce qui me reste de cette histoire, c'est surtout de savoir que les apparences ne veulent rien dire, et que très souvent, les personnes souffrantes, ne sont même pas remarquables, et n'attirent pas notre attention.
Pour cette nouvelle année, je formule le vœu que nous soyons tous plus attentifs aux besoins de notre prochain.
Que la paix et la sérénité remplacent les angoisses et les incertitudes.
Que la joie et la solidarité illuminent nos jours.
Avec l'espoir d'un avenir meilleur,
David Hayat
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